LE GROUPE
Comme le nom du groupe l’indique – Bossafinade signifie littéralement « en affinité avec la bossa » -,
ces musiciens multi-instrumentistes rouennais, plus brésiliens que nature, partagent leur passion
très contagieuse pour la musique populaire brésilienne et la saudade, ce sentiment étrange où se mêlent mélancolie et espoir, nostalgie et allégresse, énergie et sensualité…
Avec leurs instruments acoustiques, ils reviennent à l’authenticité de ces musiques et voyagent de São Paulo
à Rio de Janeiro, de Salvador da Bahia au Nordeste du Brésil.
Bossafinade ne cesse d’enrichir son répertoire en puisant dans celui des plus grands compositeurs
et interprètes de la bossa-nova, du samba et des musiques nordestines : João Gilberto, Baden Powell,
Dorival Caymmi, Ary Barroso, Caetano Veloso, Maria Bêthania, Antonio Carlos Jobim, Vinicius de Moraes
& Toquinho, Chico Buarque, Djavan, Teresa Cristina, et bien d’autres encore.
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OLIVIER
// Saxophone / Clarinette
Saxophone ténor
Clarinette
Petites percussions
Choeurs
THIERRY
// Guitares / Chant
Guitare (6 & 7 cordes)
Viola brasileira
Cavaquinho
Banjo brasileiro
MARLO
// Percussions / Chant
Tan tan
Surdo
juju, caxixi, ganza
efeitos de floresta, efeitos de água livre, saculegê ou ocean drum…
AXEL
// Percussions /Chœurs
Pandeiro
Tamborim
Repique de mão
Agôgo
Triangulo…
Passionné de musique dès son plus jeune âge et après des études classiques de clarinette au Conservatoire de Rouen, Olivier s’initie, à partir de 1988, à la clarinette jazz puis aux saxophones alto et ténor à l’école d’improvisation Christian Garros (Mt St Aignan).
Il se perfectionne notamment dans la bossa nova, un style qu'il affectionne particulièrement, avec le groupe Picca Bossa (Paris).
L'écoute, entre autres, de son idole Stan Getz le fait progressivement évoluer vers un style très suave qui allie une technique rigoureuse et un son chaud propice au partage.
Il joue ensuite dans différentes formations – Jazztronome (big band), Norman Dixie (jazz new-orleans), Sybarisuiks (klezmer), Cris’ Seven (pop-rock) – et croise Bossafinade dans quelques festivals.
En 2018, il rejoint le groupe et s’approprie avec plaisir les différents styles de la musique populaire brésilienne.
S’il intervient dans les chœurs et joue des petites percussions (ganza, agogo-coco) sur certaines chansons, ses interprétations sensibles à la clarinette et au saxophone ténor enrichissent la musique de Bossafinade en invitant au voyage.
Après quelques années de musique folk puis de guitare classique, Thierry commence à jouer la bossa au début des années 1980. Il apprend la langue portugaise lors d’un long périple au Brésil en 1985 (Rio, Diamantina, Belém, São Luis do Maranhão, Fortaleza, Recife, Salvador).
Ce voyage initiatique dans la diversité de la culture et de la musique brésilienne a été suivi de nombreux autres longs voyages dans le Nordeste et le Nord amazonien. Parallèlement, il fonde un groupe de jazz-bossa dans lequel il chante et joue la guitare.
Il complète sa formation musicale et scénique au Centre d’improvisation Christian Garros (Mt St Aignan), à l’Atelier-chanson (Petit-Quevilly) et au Centre Musical Créatif de Nancy.
Après quelques expériences et détours musicaux – chanson, rock, jazz manouche –, sans jamais avoir totalement cessé de la chanter, il revient à la musique populaire brésilienne : il apprend le cavaquinho en 2011 et, en 2013, fonde Bossafinade avec Axel.
La même année, il fait l’acquisition d’une viola caípira (guitare de 10 cordes typique du Nordeste), instrument aujourd’hui parfaitement intégré au répertoire de Bossafinade.
Depuis, il a acquis un banjo brésilien et une « guitare 7 cordes » qu’il a rapportée de São Paulo lors d’un de ses derniers voyages.
Sa passion pour ce pays et ses habitants, pour cette musique, ses mélodies, ses harmonies et ses rythmes complexes, s’est encore amplifiée et n’est pas près de le quitter.
Mélomane, aimant fredonner la musique brésilienne, Marlo s’initie au tan tan avec Serge Leroux (Agogo Percussions) en 2011.
Elle rejoint Bossafinade en septembre 2013 et se met au surdo en 2016. Pour le plaisir de jouer avec les sons, elle prend très vite en charge dans le groupe la caxixí, le juju et les efeitos ou « effets » brésiliens comme le saculegê (qui imite le son de la mer).
Ses voyages au Brésil et sa passion pour les sons de la musique brésilienne la conduisent à confectionner ses propres efeitos à partir d’objets de récupération (bouchons en plastique, capsules de bière, clés) qui imitent les sons de la forêt, les animaux et les ruisseaux.
Qu’elle chante en solo ou qu’elle participe aux chœurs, sa voix est à la fois essentielle et précieuse pour Bossafinade.
Le toucher subtil avec lequel elle joue le surdo et le tan tan (instruments graves), le triangulo et ses multiples efeitos apportent la fantaisie et l’assise nécessaires à la musique brésilienne.
C’est par le biais de la capoeira qu’Axel entre dans la musique brésilienne. Il commence à jouer des percussions en 2005 dans la roda de l'association Berimba De Ouro (Rouen).
Lors des fêtes organisées après les baptêmes de capoeira, il intervient dans des pagodes. Ces moments de jeu, où l’on improvise sur des sambas populaires et qui favorisent les liens sociaux, marquent le début de son aventure dans la musique brésilienne.

Il rejoint ensuite un groupe de pagode mené par Serge Leroux, l’un des piliers historiques de la musique brésilienne en Seine Maritime (Agogo percussions) et a notamment l'immense joie de faire danser les marins du Cisne Branco, navire école brésilien, lors de l'Armada de Rouen en 2008.

Après plusieurs années de percussions avec différents musiciens et dans divers cadres, c’est grâce à un ami brésilien commun qu’il rencontre Thierry avec lequel il fonde Bossafinade en 2013. Ils ont en partage une même joie et une même envie de faire découvrir et de faire résonner les rythmes connus et moins connus de la musique populaire brésilienne.
Ses chœurs et ses percussions apportent à Bossafinade une belle énergie et une grande palette de sonorités qui vont du pandeiro à la cuíca en passant par le tamborim, la ganza, le triangulo, l’agogô, l’afoxé cabasa, le repique de maõ...